Abstract

Les familles tendent à quitter les villes suisses à la recherche de logements qui leur correspondent mieux. La déprise démographique des centres par certaines couches de la population diminue la diversité sociale des villes. La stratégie est d'imaginer pour ces familles une nouvelle typologie d'habitation qui, comme des nids, viennent occuper des sites résultant du développement de la ville. Les maisons urbaines, à mi-chemin entre la villa individuelle et l'immeuble collectif, s'insèrent au cœur-même du tissu, oscillant ainsi entre l'image individualiste de la villa et l'anonymat de l'immeuble. Les logements sont imaginés comme un système répétable venant s'approprier chaque espace inutilisé au centre des villes. Le plan et la forme de chaque habitation s'adaptent aux caractéristiques de la parcelle et permettent au système de s'adapter à un maximum de sites sur la base d'une même typologie. La ville de Lausanne, grâce ses nombreux espaces inutilisés, est un champ d'expérimentation qui permettra au système de se développer dans plusieurs sites potentiels.

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