Résumé

Les grands événements, et particulièrement les événements sportifs, font partie intégrante de la vie urbaine aujourd'hui. Dans nos habitudes, dans nos télévisions, dans les villes, l'événement est présent et génère de l'activité urbaine. Les stades, dans leur symbolisme et leur monumentalité, constituent des lieux emblématiques pour accueillir ces événements. Ils sont cependant souvent décriés en raison de leurs coûts exorbitants, de leur imperméabilité à l'urbanité et de leur manque d'attractivité en période hors événement. D'où l'intérêt de réinventer ces espaces, plus ouverts, plus poreux, plus accessibles, et capables de se muter lorsque le stade est “désactivé”. Par ailleurs, le sport, dans son vecteur social, génère de la mixité. Et le stade est le lieu idéal pour rassembler le sport professionnel, le sport spectacle, mais aussi le sport amateur et le sport éducatif. C'est tout l'objet du nouveau stade de la Tuilière, utilisable par tous les publics, sur le terrain qui devient place publique, ses tribunes qui deviennent escaliers, ses salles de sport qui deviennent lieux de loisirs. Le stade n'est plus qu'un simple objet posé en périphérie. Il prend une part plus importante dans la vie quotidienne des gens, qui plus est dans la capitale Olympique. Il devient le point central d'une stratégie urbaine globale, incluant la politique de la ville, du logement, de l'éducation, du sport et de la vie publique.

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