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Résumé

Cette réflexion prospective sur le territoire helvétique propose une nouvelle forme d’urbanisation plus appropriée aux circonstances contemporaines. Chaque année, le territoire suisse est rongé un peu plus par la périurbanisation. La qualité de ses paysages est mise en péril par notre quête de proximité avec la nature. Cet étalement génère non seulement la polarisation des villes à l’origine de la pendularité de masse, mais également une perte d’identité des communes rurales qui se vident du matin au soir. Le train s’est fait une place importante dans l’identitaire national. De plus, le réseau ferroviaire se présente aujourd’hui comme une infrastructure de pointe prometteuse, tant en ce qui concerne les questions environnementales que sa capacité à assumer le rôle de réseau structurant du territoire. De nombreuses gares rurales présentent des qualités indéniables, comme leur rapport singulier à la nature et la proximité temporelle aux grands centres urbains. Ainsi, ce travail propose de densifier le sol qu’elles occupent en y dressant des fragments de villes mixtes sous la forme de signes territoriaux. Ces nouveaux bras de villes connectés profitent ainsi aux régions dans lesquelles ces gares sont implantées en y amenant de l’urbanité tout en s’ancrant dans le territoire par leurs programmes liés au terroir. Ce travail consiste à illustrer la vérification architecturale de ce principe appliqué à l’un des sites propices, soit la gare de Russin, dans le canton de Genève.

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