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Abstract

Le contre-projet conserve une partie du mode de vie des Cherpines tout en développant une densité et des activités urbaines. Il questionne l’essor de la ville en cherchant une mixité dans les fonctions et les espaces. Le contre-projet cherche, en valorisant les espaces verts, l’Aire ou encore les terres agricoles, à maintenir la campagne aux portes de la ville. Pour ce faire, plusieurs bandes vertes, perpendiculaires à l’Aire, tracent les contours du projet. Ces espaces verts sont le support d’activités au sein du quartier et créent des liens entre les habitants. En outre, ils permettent de conserver une production locale et favorisent la biodiversité. La conservation de certains bâtiments (habitations, hangars agricoles, serres, etc.), qui rappellent un mode de vie ou encore un rapport au territoire, permet de soutenir les surfaces productives, mais également de développer des projets participatifs pour les habitants. La disposition du bâti génère des petits espaces, en retrait, qui ont une forte valeur collective pour les habitants. De plus, les gabarits décroissent en direction de l’Aire, ce qui entraîne une relation à la nature plus sensible aux abords de la rivière. Ce contre-projet mène également une réflexion sur la zone industrielle, revalorisée et végétalisée, dans laquelle la construction de logements apporte une diversité de fonctions et permet de relier le quartier des Cherpines à la campagne de Plan-les-Ouates.

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