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Résumé

« La diversité dans la ville est une qualité que nous pouvons et devons cultiver », ces mots de Vittorio Magnago Lampugnani encouragent à concevoir des manières de vivre différentes des modèles domestiques contemporains. La recherche intense de nouvelles formes de cohabitation  – ce dont témoigne la dernière Biennale d’architecture de Venise notamment – n’a d’égale que le désir toujours plus plus marqué de retraite individuelle. Dans ce contexte, le type de la villa urbaine lausannoise apparaît comme une solution, car elle associe la diversité sociale avec celle des besoins personnels. Sur cette base, ce projet reformule la forme des espaces communs et privés. La forme sur laquelle le projet repose se nomme « scutoïde ». Récemment découvert en biologie, ce solide géométrique permet aux cellules vivantes de se grouper efficacement en terme d’espace et d’énergie. La propriété fondamentale du scutoïde, qui se définit par l’interaction deux par deux alternante entre quatre cellules, permet, vue sous l’angle de l’architecture et transposée en propriétés spatiales, de guider l’organisation du plan et de répondre à la volonté de diversité des espaces. Cette nouvelle villa urbaine scutoïdale s’organise en coopérative, comme un large appartement communautaire. Dans une démarche exploratrice, la séquence traditionnelle des espaces, de l’entrée (commune) à la chambre (privée), est renversée. Ainsi chaque habitant pénètre d’abord à son espace privatif, pour accéder ensuite aux espaces communs.

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