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Abstract

En 2022, on dénombrait plus de 100 millions de personnes déplacées de force à travers le monde. Les crises humanitaires ne se résolvant que rarement, la création d’espaces d’accueil est devenue indispensable, principalement sous forme de camps de réfugiés. Il ne devrait s’agir que d’une réponse provisoire, mais elle tend souvent à se pérenniser. Le plus grand camp du monde a longtemps été celui de Dadaab au Kenya, ouvert en 1991 dans la ville éponyme proche de la frontière somalienne. Avec le temps, le camp a accueilli une telle population que la majeure partie des habitant.e.s de la ville de Dadaab est maintenant constituée de réfugié.e.s. L’éloignement des grandes villes du pays et de leurs services, rend problématique l’accès aux ressources, notamment aux soins, à la fois pour la population locale et pour la population du camp aidée par différentes ONG. Pour pallier ce problème, le projet propose un complexe hospitalier proche de la ville, construit de façon pérenne et efficiente, proposant de nombreux services tant à la population locale que réfugiée. Composé de plusieurs bâtiments articulés autour d’un espace central, ce complexe a pour objectif d’offrir un lieu sûr et accueillant, répondant à divers besoins et pouvant s’adapter à l’évolution de la population. Ce projet est principalement axé sur la construction de l’unité de maternité et de soins en faveur des femmes. Proche de l’entrée principale du complexe, elle permet ainsi un accès rapide à ces services.

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