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Abstract

Notre étude Les phares de Bretagne et leurs nouveaux gardiens. Perspectives et horizons pour les phares automatisés avait pour but de présenter la genèse et le développement du balisage des côtes mondiales ainsi que les différentes innovations technologiques apparues au fil des ans pour ensuite se pencher plus précisément sur les phares bretons. Le projet consiste en une école du patrimoine marin naturel et bâti pouvant accueillir cent-vingt élèves répartis en trois classes de quarante, délivrant un diplôme au terme de trois ans d’études durant lesquelles les classes auront occupé successivement trois pôles. Chacun de ces pôles est situé à proximité plus ou moins directe d’un phare qui représente une des catégories – enfer, purgatoire et paradis – définies par les gardiens pour qualifier leurs conditions de vie. Ce seront : Saint Mathieu pour le paradis, l’île Vierge II pour le purgatoire et la Jument pour l’enfer. Le but n’est pas de réhabiter ces phares mais plutôt de les mettre en valeur au sein de leur environnement et d’imaginer un programme pertinent autour d’eux. Pôle principal, l’école qui jouxte le logements des élèves, est implantée au sein des ruines de l’ancienne abbaye de Saint-Mathieu, dans le Finistère. Les deux pôles annexes sont eux situés à proximité de la Jument et de l’île Vierge II ; ce sont de petits bâtiments conçus pour des séjours de cinq jours dans un tournus régulier entre les trois années. Dans l’un, seront enseignés l’entretien et la préservation des phares dans l’autre la protection de la faune et de la flore locales.

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