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Abstract

C’est sur un territoire mystique qui s’étend à perte de vue, entre coulées de lave et océan, qu’une silhouette solitaire se dessine à l’horizon. De cette ruine, seuls subsistent les murs de béton brisant la monotonie du paysage. La texture rugueuse et volcanique de cette ruine témoigne de la rudesse du climat islandais, véritable défi auquel se confronte l’architecture qui cherche à se prémunir de ses aléas tout en s’appropriant ses avantages. Ce projet s’inscrit ainsi dans la continuité de la recherche menée lors de l’énoncé théorique sur la relation qu’entretiennent le climat et l’architecture. Cette dernière est considérée comme une peau, à savoir une interface d’échange entre le climat extérieur et le microclimat intérieur. En contrebas et au sein de cette ruine, une communauté semble s’être développée jusqu’à former un hameau autonome. Protégé par de robustes murs en pierres volcaniques, il s’épanouit tel une oasis à l’intérieur de laquelle l’activité humaine, la faune et la flore locales se développent dans une véritable symbiose entre l’homme et le territoire. Orienté de manière à être protégé des vents violents, le hameau donne sur l’Atlantique, au sud, s’offrant une vue où le ciel nuageux et l’océan se rencontrent pour se confondre.

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