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Abstract

La cuisine a évolué en réponse aux besoins des consommateurs et aux exigences économiques et sociales. Mon énoncé théorique intitulé Cuisine, nouveaux lieux de résistance a exploré l’évolution de cet espace emblématique du logement. Cette étude a mis en évidence la manière dont il a été façonné par le système patriarcal et capitaliste, afin de perpétuer des stéréotypes de genre qui l’associent aux femmes. La standardisation des cuisines dans un système capitaliste a conduit à des espaces fonctionnels et standardisés qui ne correspondent pas toujours aux besoins et aux préférences de tous les utilisateurs. Il existe des possibilités de transformer la cuisine en un lieu de résistance en créant des espaces adaptés à tous les utilisateurs et en promouvant l’égalité d’accès. Depuis quelques années, la friche de Malley accueille une cuisine appartenant au collectif La Demeure à laquelle les habitants du quartier peuvent accéder librement. Mon projet Cuisine, résistance et partage vise à rendre cet espace inclusif et égalitaire. En défiant les normes occidentales préétablies et en offrant une alternative, il vise à valoriser le travail qui s’y déroule, généralement invisible dans les espaces domestiques. Cette cuisine résiste et s’adapte aux changements d’une friche urbaine en reconversion, faisant de l’espace culinaire un lieu de transformation sociale, à même de favorise l’inclusion et l’émancipation de tous les participants.

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