Files

Abstract

Abriter toute personne loin de son foyer. Protéger les marcheurs en quête d’inconnu. Permettre à quiconque de trouver le repos en territoire inhabité. Durant l’énoncé théorique Bivouacs. D’un point A à un point B, la typologie du refuge d’urgence a été analysée puis discutée avec comme point de focalisation une architecture fixe dans les Alpes suisses. Nés de l’envie d’exploration et de l’essor du tourisme alpin, ces bivouacs sont en somme des architectures minimalistes opérant comme une membrane entre les occupants et la brutalité de l’environnement. Au terme de la recherche, un type particulier est resté volontairement ouvert : l’abri mobile. C’est donc ici que commença le projet IZI (Investigateur de zones inhabitées) : un abri mobile pour une demi-douzaine de personnes, modulable et ne laissant derrière lui qu’une trace minimale. Transportable à dos humain, il est adaptable au milieu et permet à ses utilisateurs de sortir des sentiers battus pour explorer les zones inhabitées du globe. Architecture nomade et primitive, la tente n’est plus, désormais, qu’un simple bien de consommation parmi d’autres. Pourtant, il y a de cela des milliers d’années, elle a connu un développement propre à diverses pratiques et régions du monde. Militaire, communautaire… quels qu’en soient les usages, la noblesse de cette architecture réside dans sa capacité d’adaptation et d’accumulation. Tant qu’un campement existe, il ne sera jamais terminé et tendra toujours à s’améliorer.

Details

PDF